Quand je contemple la Croix

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En contemplant l’étonnante croix
Où mourut le Prince de la gloire,
Je compte comme perte mon plus grand gain,
Et je méprise tout mon orgueil.
Seigneur, empêche que je me vante,
Sauf de la mort de Christ, mon Dieu;
Toutes choses vaines qui me charment le plus,
Je les sacrifie pour Son sang.

Vois, de Sa tête, Ses mains, Ses pieds,
Coule l’amour mêlé au chagrin;
Ces deux se sont-ils jamais joints,
Ou épines firent-elles riche couronne?

Si tous les royaumes étaient miens,
Ce serait un cadeau minime;
L’amour si étrange, si divin,
Réclame mon âme, ma vie, mon tout.