Il n’y a point de déception au Ciel,
Ni fatigue, ni chagrin, ni peine;
Ni non plus de cœurs saignants brisés,
Ou de chants au chœur en mineur.
Les nuages de l’horizon terrestre
N’apparaîtront jamais au Ciel
Car tout sera bonheur, allégresse
Sans sanglot, sans soupir, non plus.
Chœur
Je vais à cette magnifique cité
Bâtie par mon Dieu pour les Siens;
Là, les rachetés de tous les âges
Chantent : «Gloire!» tout autour du trône blanc;
Parfois, j’ai la nostalgie du Ciel
Et des gloires que j’y contemplerai;
Quelle joie ce sera quand je vols mon Sauveur,
Dans cette magnifique cité en or!
Nous n’y payerons point des loyers,
Il n’y aura jamais des taxes dues;
Nos habits ne s’useront jamais,
Ils seront toujours nets et neufs.
Là, nous n’aurons jamais faim, ni soif,
Ni langueur dans la pauvreté,
Car Ses enfants partageront
Toutes les riches bienveillances du Ciel.
Plus de crêpes noirs aux poignées des portes,
Ni de cortèges funèbres au Ciel;
Plus de tombes sur les collines de gloire,
Car là nous ne mourrons jamais.
Là, les vieux seront jeunes pour toujours,
Etant changés en un instant,
Immortels, nous serons tels qu’il est,
Brillant plus qu’étoiles et soleil.