La cite blanche de perles

Auteur
Non défini
Il y a une cité sainte et très belle
Dont Dieu est Constructeur et Roi.
Jean l’avait vue descendre du Ciel
Etant en exil à Patmos;
Son massif et haut mur est en jaspe,
La cité elle-même est d’or pur;
Si ma frêle tente ici est détruite,
Mes yeux contempleront sa gloire.

Chœur
Dans cette cité brillante et blanc de perles,
J’ai un palais, une harpe et une couronne;
Maintenant je veille, j’attends et je soupire
Après cette ville que Jean vit descendre.

Cette cité n’admet point de péché,
Ni rien de vil ou de souillant;
Ni douleur, ni maladie n’y entre,
Ni crêpe noir aux poignées de porte;
Chagrins, soucis terrestres oubliés,
Plus de tentateur qui ennuie;
Plus de paroles d’adieu prononcées,
Il n’y a rien qui blesse ou détruit.

N’y a point de chagrins dans cette cité,
Ni de larmes qui embuent les yeux,
Il n’y a point de déception au Ciel,
Ni de convoitises ni de luttes;
Tous les saints sont pleinement sanctifiés,
Ils y vivent en bonne harmonie;
Mon cœur est tourné vers cette cité,
Ses bénédictions seront miennes.

Mes bien-aimés se rassemblent là-bas,
Mes amis aussi s’en vont là;
Et bientôt je me joindrai à eux,
Pour vivre dans un jour éternel;
Maintenant en sûreté avec Jésus,
Dans la gloire après épreuves, guerres;
Ils ont vaincu péché et Satan,
Enfin, ils sont dans cette belle ville.